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Statement from the CEA | Communiqué de l’ACÉ

Statement from the CEA | Communiqué de l’ACÉ

(La version française suit)

Please see the following statement from the CEA Executive.


The last two weeks, following George Floyd’s death, have seen an awakening of indignation over how Blacks, Indigenous, and People of Color are treated in our society. We join with the growing group of people who are both deeply saddened by the deaths of people from minority communities in police custody and energized to be a part of positive change. We recognize that racism is systemic in Canadian society and know from our own research that discrimination continues to be an ingrained part of the economy. We also acknowledge that the economics profession in Canada, which we represent, suffers from an under-representation of the voices of minorities and the vulnerable in our society. We commit ourselves both to educating ourselves further on issues related to racism and to making positive, anti-racist change in the economics profession.

As social scientists, we believe that a critical first step is to gather data. Information is powerful in understanding the extent of what needs to be confronted and how to make effective change. We join with others in calling for data on arrests, legal proceedings, and deaths to include information on race.

For our own organization, we recently implemented a survey of economists aimed at understanding the scope of racism and discrimination of all types within the economics profession. This survey is part of a commitment by the CEA to strive to learn more about the reality of discrimination and racial injustice among its ranks, including more subtle forms of biases against racialized faculty and other marginalized people. This introspection is not limited to overt incidents of discrimination but seeks to understand its sources and consequences for the corrosive toll it takes on the decency of the profession and to remedy it with concrete solutions. Indeed, individual acts of racial injustice are likely supported, and made possible by the hierarchical structures that pervade our academic institutions.

This year, the CEA has instituted a code of conduct for its meetings whose goal is to encourage members of minority groups, including racialized and female faculty, to speak more openly and without fear of retribution. We will pursue discussions with the economics departments across Canada to make sure they are aware of the code of conduct and to help them in making concrete steps to ensure its implementation for both faculty and students.

While the CEA recognizes that this is a moment of focus on racism toward the Black and People of Color in our community, we also see issues related to the treatment of the indigenous community in Canada as of central importance. We very much want to find ways to be part of finding a path of true reconciliation with that community. This desire helped coalesce interested researchers around a new study group: the “Economics of Indigenous People.” Its debut at the annual meetings was curtailed by the COVID-19 induced cancellation of the annual Meetings. Hopefully, this will, in time, entice members of these communities to join the conversation. For this kind of effort to work well, it is ideal if it comes from the community with the formation and rollout being organized by BIPOC economists.

The CEA will work with the program chair and study group chairs to expand opportunities for researchers from underrepresented minority groups to participate in CEA events, and a special panel on anti-black racism and its consequences will be held in our meetings in Vancouver next year.

As a community of academic scholars, CEA would like to get your input into what we can do to ensure that we are part of the solution to this problem. We are asking input from our members to let us know what concrete steps we can take to address issues of racism as an institution. We welcome in particular practical, sustainable examples and ideas about how CEA can address racism in the profession.

 


 

Ces dernières deux semaines, suite au décès de George Floyd, ont vu un tôlé d‘indignation quant au traitement des Noirs, des Autochtones et des personnes de couleur dans notre société. Nous nous joignons au groupe croissant de gens qui sont à la fois profondément attristées par la mort des membres des communautés minoritaires aux mains des forces de l’ordre, et propulsées à participer à un changement positif. Nous reconnaissons que le racisme est systémique dans la société canadienne et savons, d'après nos propres recherches, que la discrimination continue de faire partie intégrante de l'économie. Nous reconnaissons également que la profession d'économiste au Canada, que nous représentons, souffre d'une sous-représentation des voix minoritaires et marginalisées de notre société. Nous nous engageons à la fois à nous éduquer davantage sur les questions liées au racisme et à apporter des changements positifs et antiracistes dans la profession d’économiste.

En tant que spécialistes des sciences sociales, nous pensons qu'une première étape cruciale consiste à recueillir des données. L'information est un outil puissant pour comprendre l'étendue de ce qui doit être confronté pour apporter des changements efficaces. Nous nous joignons à d'autres pour demander des données sur les arrestations, les procédures judiciaires et les décès afin d'inclure des informations plus précises sur la race.

Pour notre propre organisation, nous avons récemment conduit une enquête auprès d'économistes visant à comprendre l'ampleur de la discrimination et du racisme sous toutes ses formes au sein de la profession d’économiste. Cette enquête fait partie d'un engagement de l’ACÉ à en savoir plus sur la réalité de la discrimination et de l'injustice raciale dans ses rangs, y compris des formes plus subtiles de préjugés à l'encontre des professeurs racialisés et d'autres personnes marginalisées. Cette introspection ne se limite pas aux incidents manifestes de discrimination mais cherche à comprendre ses sources et ses conséquences étant donné l’effet corrosif qu'elle a sur la profession et à y remédier par des solutions concrètes. En effet, les actes individuels d'injustice raciale sont probablement soutenus et rendus possibles par les structures hiérarchiques qui imprègnent nos institutions universitaires.

Cette année, l’ACÉ a institué un code de conduite pour ses rencontres avec l’objectif d'encourager les membres des groupes minoritaires, y compris les professeurs racialisés et féminins, à s'exprimer plus ouvertement et sans crainte de représailles. Nous poursuivrons les discussions avec les départements d'économique à travers le Canada pour nous assurer qu'ils sont au courant de ce code de conduite et pour les aider à prendre des mesures concrètes pour assurer sa diffusion auprès des professeurs et étudiants.

Bien que l'ACÉ reconnaisse qu’il s’agisse d’un mouvement privilégié contre le racisme envers les Noirs et les personnes de couleur dans notre communauté, nous considérons également que les questions liées au traitement de la communauté autochtone au Canada sont d'une importance capitale. Nous voulons participer pleinement à la recherche d'une véritable réconciliation avec cette communauté. Ce désir nous a conduit à regrouper les chercheurs intéressés autour d'un nouveau groupe d'étude: «Économie des peuples autochtones». Son début à la conférence annuelle a malheureusement été reporté à l’année prochaine suite à l'annulation de la conférence causée par la COVID-19. Nous espérons que ce nouveau groupe incitera les membres de ces communautés à se joindre à la conversation. Cependant, pour que ce type d'effort fonctionne bien, il serait idéal qu’il provienne de la communauté et que son déploiement soit organisé par des économistes autochtones, noirs ou de couleur.

L’ACÉ travaillera avec le directeur du programme et les présidents des groupes de travail pour élargir la participation des chercheurs de groupes sous-représentés aux événements de l’ACÉ, et une session spéciale sur le racisme anti-noir et ses conséquences se tiendra lors de nos réunions à Vancouver l'année prochaine.

En tant que communauté d'universitaires, l'ACÉ aimerait recueillir votre avis sur ce que nous pouvons faire pour apporter des solutions concrètes. Nous sollicitons les opinions de nos membres quant aux mesures que nous pouvons prendre en tant qu'institution pour résoudre les problèmes de racisme. Nous accueillerons en particulier des exemples et des idées pratiques et durables sur la manière dont l'ACÉ peut lutter contre le racisme dans la profession.